La rénovation thermique : les aides

La rénovation thermique : les aides

  Conseil

 Le coût d’une rénovation thermique

Vous souhaitez procéder à des travaux pour rénover thermiquement votre logement, mais vous craignez les coûts que cela peut engendrer. Coup de projecteur sur les possibles économies d’énergie grâce aux aides financières allouées.

L’eco-prêt à taux zéro

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Pour financer vos travaux de rénovation thermique, et diminuer leurs coûts, les pouvoirs publics et organismes ont mis en place des aides aux travaux de rénovation thermique. À terme, ils vous permettront d’alléger vos factures de chauffage.

Avec l’eco-prêt à taux zéro (eco-PTZ), vous pouvez bénéficier d’un prêt à taux zéro d’un montant de 30 000 euros maximum remboursable sur 10 ans maximum. Le prêt est attribué si vous êtes propriétaire de votre logement, que vous soyez occupant ou bailleur, et sans condition de ressources. Par contre, vous devez l’avoir acquis avant 1990.

La nature des travaux est strictement encadrée, leur durée ne peut excéder trois ans et vous devez les confier à une entreprise ou un artisan RGE (Reconnu garant de l’environnement). Vous devez choisir le bouquet de travaux adaptés à votre logement parmi ceux qui sont autorisés et établir vos priorités avec l’aide de votre artisan ou votre entrepreneur RGE. Le gain énergétique peut s’obtenir en isolant la toiture et les murs extérieurs, en remplaçant les portes et les fenêtres extérieures, en installant une chaudière ou un chauffe-eau fonctionnant grâce à une énergie renouvelable.

 

Le crédit d’impôt pour la transition énergétique

Avec le crédit d’impôt pour la transition énergétique (Cite), vous obtenez une réduction d’impôt de 30 % sur les dépenses associées à la fourniture ou l’installation d’équipements performants par des entreprises RGE. Toutefois, le montant des travaux autorisés est plafonné à 8 000 euros par personne, 16 000 euros pour un couple, augmenté de 400 euros par personne à charge. Que vous soyez propriétaire, locataire ou occupant gratuit du logement, il doit constituer votre habitation principale et être construit depuis plus de deux ans. Vous en bénéficiez sans conditions de ressources et sans bouquet de travaux. Les travaux les plus courants concernent les matériaux d’isolation thermique des vitres, des portes d’entrée extérieure, de volets isolants, murs, toiture, planchers, combles, chaudière à haute performance énergétique, chaudières à micro-cogénération gaz… Désormais, le Cite est cumulable avec l’eco-PTZ sans conditions de ressources depuis le 1er mars 2016.

La prime « Habiter mieux »

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Avec l’aide de l’Agence nationale de l’habitat (Anah), vous obtenez une subvention de 35 % ou 50 % de la totalité des travaux plafonnée à 10 000 euros. Vous pouvez lui ajouter une prime de 1 600 à 2 000 euros, attribuée par l’État si vous augmentez l’efficacité du logement de 25 % minimum. Pour en bénéficier, vous devez être propriétaire de votre logement, l’occuper depuis plus de 15 ans et percevoir des revenus modestes. Vous ne devez pas avoir obtenu d’autres financements depuis cinq ans.

Les aides locales

Pensez aussi à faire le tour des collectivités territoriales. Vous pouvez décrocher une subvention pour vos travaux de performance énergétique ou pour vos achats et installations d’équipements performants ou à énergie renouvelable. Dans le cadre du Cite, vous bénéficiez d’un allègement d’impôts qui minore la taxe sur le foncier bâti. Que ce soit votre commune, votre intercommunalité (communauté de communes, urbaine, d’agglomération), votre conseil départemental ou votre conseil régional, renseignez-vous auprès de chacune. Le plus souvent, ces subventions sont cumulables avec les autres aides comme le Cite, l’éco-PTZ et le programme « Habiter mieux ».

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